Dans l’arsenal des outils de motivation et de fidélisation des employés, nombreuses sont les sociétés qui jouent la carte des primes d’entreprises, allant des primes obligatoires aux primes discrétionnaires. Les primes d’entreprises, c’est aussi le reflet d’une vraie culture interne, de valeurs bien ancrées dans l’organisation. Mais comment sont-elles gérées, concrètement ? C’est ce que nous allons voir dans la suite !
Les primes obligatoires
Les primes obligatoires sont celles qui doivent être versées aux employés en vertu de la loi ou d’accords spécifiques. Régies par la convention collective, le contrat de travail, l’usage ou un engagement unilatéral de l’employeur, ces primes sont calculées avec précision et sont soumises à des cotisations sociales et fiscales.
Les primes discrétionnaires
Comme leur nom le laisse clairement entendre, ces primes sont versées à la discrétion de l’employeur et peuvent récompenser des événements particuliers comme la naissance d’un enfant, le mariage, ou même les fêtes de Noël. Il faut toutefois savoir qu’elles ne sont pas obligatoires, et sont souvent utilisées pour encourager et récompenser. Il n’en reste pas moins que selon Rivalis avis, la mise en place de primes discrétionnaires est le signe d’une bonne QVT (qualité de vie au travail) au sein d’une entreprise !
La prime de participation
Obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés, la prime de participation vise à redistribuer une partie des bénéfices de l’entreprise aux salariés. Elle peut être versée immédiatement ou bloquée pendant 5 ans dans un Plan épargne entreprise (PEE), avec des implications fiscales différentes.
Les primes liées aux conditions de travail
Ces primes récompensent les objectifs, les comportements ou les efforts des employés… mais elles ne sont pas obligatoires. Concrètement, elles incluent la prime d’assiduité, la prime de rendement, la prime de sécurité… Lorsqu’une entreprise emploie des salariés dans des conditions jugées « complexes », elle est en mesure également de proposer des primes liées aux conditions de travail, que ce soit pour le travail de nuit, l’insalubrité des locaux ou encore les tâches difficiles à effectuer.
La prime d’ancienneté
La prime d’ancienneté est attribuée aux salariés afin de récompenser leur fidélité envers l’entreprise. Cette prime n’est pas obligatoire, à moins qu’elle ne soit mentionnée dans le contrat de travail, la convention collective ou l’accord collectif. Et puis il faut savoir que le montant de la prime d’ancienneté est variable ! Dans le détail, il est calculé sur la base d’un pourcentage du salaire de l’employé. Ce montant est bien entendu soumis à une cotisation imposable sur le revenu.
La prime de fin d’année
Là encore, il s’agit d’une prime qui n’est en aucun cas obligatoire. Elle n’engage l’employeur que si elle est citée dans le contrat de travail ou la convention collective, et peut être calculer de différentes manières (pourcentage sur la rémunération annuelle, un mois de salaire, une somme fixe…).